Il y a, dans ce spectacle… plus de force que dans 1.000 fusils
Vous commencez à me connaître maintenant, je suis super bon public question spectacles et j’ai visiblement la Liberté en fil conducteur de Vie…
J’entends parler de ce spectacle depuis sa création, mais vous savez ce que c’est, entre les synchronisations difficiles d’emploi du temps avec les « copains », les occupations personnelles et autres paramètres, on remet, on remet, on remet… et on est sur le point de rater un moment exceptionnel !
Mais qu’à cela ne tienne, le spectacle joue les prolongations parisiennes jusqu’au 17/4 ! Et comme un signe, un soir du 31 mars j’apprends que mon vampire préféré alias Stéphane Métro reprend durant quelques dates un des rôles. Ni une ni deux, au diable l’organisation je me pends un billet… Et là… Une gifle monumentale.
Attention, je me dois de vous prévenir :
On est loin des comédies musicales pour midinettes (même si je plaide coupable pour la Légende du Roi Arthur)
Moi qui aime être techniquement admirative et verser ma petite larme, là j’ai été plus que servie…
L’HISTOIRE
- Selon le dossier de presse Madiba :

Les habitants de Soweto se soulèvent. Sam, un jeune militant noir se fait arrêter. En prison, il fréquente celui que l’on surnomme « Madiba », Nelson Mandela, qui devient son modèle. Sa fiancée, Sandy, le fait libérer grâce aux relations du chef de la police, Peter Van Leden, l’afrikaner blanc chez qui elle travaille. Will, le jeune frère noir de Sandy, tombe amoureux d’Héléna Van Leden, la fille de Peter. Cet amour va grandir, mais le contexte politique leur rend la vie impossible, et ils se séparent. Will milite pour la libération de Mandela et le boycott économique de l’Afrique du Sud.



- Selon moi :
Nous traversons effectivement 3 époques, pour une seule histoire, ma crainte étant que l’histoire d’amour prenne le pas sur l’Histoire tout court. Et bien pas du tout, Madiba reste au cœur de ce spectacle, et le reste n’est « autre que » le quotidien de ceux qui se battent pour ses idées, leur Liberté, l’égalité. On se reprend aussi en pleine poire les douces phrases telles que « Tu comprends notre langue où t’es encore plus bête que mon chien » (heureusement qu’il s’agit que d’une très courte scène … Mais qui nous fait avoir honte de l’espèce humaine…
Le fil conducteur, le carnet (Will dessine l’Histoire, et lui donne tout son sens, il dessine en Noir et Blanc…), le conteur donne une douceur, une force et une cohésion entre les tableaux. Car oui, la mise en scène est sobre, il y a très peu de décor, toute la place est laissée aux mots, aux gestes, aux personnes… Tout est lié, tout à un sens, rien n’est en trop…
Les textes et les chansons de Jean-Pierre Hadida, Alicia Sebrien et le seul et (note à moi-même : penser à dormir) Lunik (pour ses interventions… Soweto… La Prison…) sont un savant mélange d’optimisme, d’engagement et de romantisme… Là aussi, ni trop, ni pas assez…
En revanche, je vous préviens encore : vous aurez terriblement envie de vous lever et de danser sur le final… Et le lendemain ne soyez pas étonné d’avoir encore quelques mélodies en tête…
Les Artistes :
Alors là … Je ne sais pas trop par où commencer… Si ce n’est que j’aurai découvert des muscles insoupçonnés en regardant les danseurs, et que j’ai été fascinée par les talents de conteur de Lunik Grio (mon héros… si jamais tu passes par là 😉 )…
J’ai aussi beaucoup ri avec Monsieur Sorcelleriiiiiiiiiiiiiiiie, en réalité guérisseur d’âme (alias N’dy Thomas) mais qui semble pourtant possédé quand il nous pousse une note d’un autre monde…
Peu de monde sur scène (quand on compare aux grosses prod’ commerciales auxquelles nous sommes habitués…) mais vraiment QUE de la qualité !
Des physiques différents, des voix puissantes ou plus cristallines, des noirs, des blancs, des métisses…
Tous unis par le talent et l’envie de nous faire vivre un beau moment…
Ce que j’en pense ? (comment ça on s’en fout ?)
Et bien je vais vous le dire quand même… (même si vous vous en doutez déjà un peu)
Je pense que j’aurai regretté de ne pas avoir été voir Madiba (ok, j’en aurais rien su, mais aujourd’hui je peux vous le dire), c’est un spectacle vraiment intelligent, émouvant et qui fait du bien…
Le tout porté par une équipe avec une énergie incroyable… On ressort de là le plexus solaire dégagé et enthousiaste …
Cette nation Arc en Ciel on y croit ! On a envie d’y croire… Et en ce moment plus que jamais…
Une vraie bouffée d’amour et de partage…
La première fois que j’ai vu Madiba, le 1er avril 2016 (retour vers le futur…) j’étais triste et en colère… Mais en sortant j’étais totalement apaisée, avec un zeste de « il faut relativiser… »
/// Il faut « Savoir se pardonner »///
Alors si vous aussi vous voulez un peu d’espoir dans ce monde de brutes c’est au Comédia (Paris) que ça se passe jusqu’au 17/4 et en tournée dans toute la France !

Ps: article susceptible d’être soumis à modification (dates de tournée, autres photos…) alors restez connectés
Amandla Awethu
un très bel article !!! Je regrette que la date près de chez moi soit annulée 😦
J’aimeJ’aime
merci Céline ! Oui quel dommage tout le monde se faisait une joie de s’y retrouver en plus !!
J’aimeJ’aime
Superbe article Severine 😊
J’aimeJ’aime
Merci pour tout Cyril !
J’aimeJ’aime
j’ai comme l’impression que tu as aimé !
J’aimeJ’aime
juste une impression alors 😉
J’aimeJ’aime