Tatoue-moi

Une cicatrisation presque parfaite*

* Dans la vraie vie

Encore elle va nous parler de tatouage ?! Et ouiiiii ! Pourquoi ??? Parce que vous avez été nombreuses à m’écrire pour me remercier de mes précédents articles, et me poser quelques petites questions ! Il est peut-être plus rassurant de lire l’expérience de quelqu’un que l’on connait, même si elle dit la même chose que les sites spécialisés…

Alors aujourd’hui je vais vous parler du « post-tattoo« , on y pense pas assez mais la cicatrisation est une phase aussi déterminante que le choix du tatoueur pour le rendu final !

Un tatoueur peu soigneux peut vous massacrer un tatouage, mais une cicatrisation ratée aussi !

Vous n’avez jamais remarqué qu’on voit les tatouages des gens le jour même, et après pendant un mois (au moins) on en entend plus parler ?

Et bien je vais vous dire la vérité, pendant ce mois là, votre tatouage passera par pas mal de stades, du plus moche au plus sympa

Dans un monde idéal votre tatoueur vous donnera une feuille de route ou un process à suivre pour les soins. Il vous faudra le suivre à la lettre (surtout pour le premier tattoo, vous ne savez pas encore comment votre peau va réagir).

Mais certains points sont assez difficiles à suivre dans la vraie vie surtout si votre tatoueur vous conseille une cica’ à l’air libre (certains tatoueurs proposent une cicatrisation sous pansements là c’est beaucoup plus simple).  Difficile de se promener tatouage au vent H-24 pour qu'<<il respire>>, à moins d’être chômeur, femme au foyer ou retraité. Pour le commun des mortels, il faut s’habiller, sortir et travailler. Étant entendu qu’on évite de se faire tatouer en été (sinon adieu sea, sex, pool and sun), ni dessuite après car le bronzage fausse tout et fragilise la peau, il ne reste plus grand chose : ah si, l’hiver !

Alors il faut ruser, vêtements amples (toujours en coton) qui ne frotteront pas sur la peau ou… pansements.

Le process de mon premier tatoueur impliquait une cicatrisation sous pansements et je dois dire que cela comporte quelques avantages non négligeables. Je lavais mon tatouage avec un savon antiseptique (septivon), mettait une couche de crème cicatrisante (bépanthèneon apprend avec le temps a doser, on a tendance a trop en mettre au début par envie de bien faire), on emballe le tout sous une compresse non tissée, on met un petit bout de sparadrap pour faire tenir (mais on étouffe pas) et pour ne pas que ça bouge on met un filet (surgifix). Le pansement était à renouveler 2 à 3 fois par jour.

Je dois dire que j’étais rassurée de savoir mon tatouage protégé du métro, de la moquette du bureau et des frottements.

Pour le second (au poignet), un simple tracé, j’étais moins parano, les manches de mes vêtements suffisaient à me rassurer, le process était « air libre« , avec une crème vendue chez les tatoueurs « Easy Tatto« , cette crème a l’avantage de former une pellicule de protection. Pour ce petit tatouage cela ne me posais pas de soucis, mais pour le troisième je ne pouvais pas m’empêcher d’imaginer les microbes et autres poussières collées sur la pellicule !! Pour le lavage, j’ai gardé le septivon. J’ai d’ailleurs gardé ce savon pour les 3, même si un savon au PH neutre (Dove, Mixa micellaire…) suffit dans la majorité des cas (je préfère prévenir que guérir).

Alors pour le 3ème (en plus sur le dessus du pied, vas y promène toi en ballerines, à Paris, dans le métro, et au mois de février…), je n’avais aucun process de la part de mon tatoueur, alors dans un élan de démerde toi toute seule, j’ai improvisé. J’ai gardé le septivon, et vu que le dessus du pied est une zone sensible et difficile de cicatrisation, j’ai fait un mix de tout.

Pour la crème : J’ai commencé par Easy Tattoo, mais j’ai vite senti que ça n’était pas suffisant. Je suis passée sur la Cicalfate d’Avène. Parfait.

Pour la méthode : la journée, sous pansement (je me suis dit que les tongs en plein hiver ça plairait pas à Cristina), le soir à l’air libre. Quand j’ai vu que c’était plus long que prévu, je mettais des ballerines au bureau et les baskets uniquement dehors. #LaClasseADallas

Que ce soit à l’air libre ou sous couvert, il faut bien penser à hydrater, le tatouage ne dois jamais être sec, jamais !

Est-ce bien nécessaire que je vous parle de linge et de draps propre ? D’environnement aéré et le plus sain possible ? Oui j’en fais des tonnes, mais pour rappel, au delà de l’aspect artistique, un tatouage est un ensemble de micro-lésions et donc autant de portes ouvertes aux bactéries et autres joyeusetés, et si comme moi vous devez prendre le métro, vous tournez vite à la parano). Il faut donc tout faire pour que la cicatrisation soit propre !

D’autres diront qu’il faut laisser faire les choses et que c’est comme une griffure et qu’on en fait pas des caisses pour une griffure de chat, mais toujours est-il que certaines personnes cicatrisent moins bien, ou que d’autres vivent dans des environnements moins clean (vrai de vrai j’ai déjà vu une nana se laisser lécher un tatouage fait la veille par un chien, ouais ouais, vous savez la bestiole pleine de poils qui bouffe n’importe quoi, se lèche le derrière et ne se brosse même pas les dents !).

Ah oui, au fait, la phase moins sympa dont je vous parlez plus haut : votre tatouage va se mettre à peler un peu comme un coup de soleil (la peau agressée se renouvelle), ça va gratter… Tout ça est parfaitement normal.

Et bien au risque d’enfoncer des portes ouvertes : il ne faut ni gratter, ni arracher les peaux. Continuer a laver et bien hydrater les peaux mortes vont tomber seules et laisser place au tatouage plus ou moins définitif. Un tatouage met environ un mois pour se stabiliser et se cicatriser (du moins pour les couches superficielles).

Bon toujours est-il qu’il faut suivre un maximum les conseils de son tatoueur et écouter son corps aussi. Un tatouage bien cicatrisé, n’aura pas besoin de beaucoup de retouches, et vieillira bien. Il serait dommage, par flemme de soin d’avoir un tatouage qui bave pour le reste de sa vie. D’ailleurs, même une fois cicatrisé, il faut l’hydrater un maximum et surtout le protéger du soleil.

J’espère que ces modestes conseils vous seront utiles et que l’expérience d’une fille « normale » au milieu des pages web et des tatoueurs vous permettra de trouver votre propre méthode de cicatrisation !

XoXo et à très vite pour de nouvelles aventures !

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6 réflexions au sujet de “Une cicatrisation presque parfaite*”

  1. Merci pour cet article !
    Je me suis fait tatouée il y a 3 jours le haut du dos et je le nettoie chaque soir avec du gel douche ph neutre de bébé Mustela et mets trois fois par jours de la crème Homéoplasmine.

    Je le laisse à l’air libre sauf quand je sors. J’ai retravaillé de vieux pulls afin d’échancrer un maximum pour que le tatouage soit à l’air libre.

    Le plus dur, c’est la nuit. Et surtout le matin quand le tee-shirt a collé au tattoo… Obligée d’humidifier le tee-shirt pour le retirer sans trop grimacer !^^
    Merci bien pour tes conseils. Bises

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  2. « vas y promène toi en ballerines, à Paris, dans le métro, et au mois de février… » l’art de me faire mourir de rire avec des choses simples… Je sais pas pour les autres, mais te connaissant et connaissant ton amour de tes tattoo, pour sûr que je te ferai confiance !

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    1. Merci beaucoup ! (mieux vaut une réponse tardive que pas de réponse du tout, mais pour etre franche j’avais un peu délaissé bébé blog et me posais beaucoup de questions a son sujet, alors trouver ce petit mot me fait chaud au couer !!)

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