Le 28 septembre avait lieu la première de Gala de Grease. Bébé blog et moi y étions. Dans la foulée avait lieu le média day, où nous avons pu échanger avec l’équipe (aussi bien artistique, que technique, que… bah en fait on a pu parler avec qui on voulait) et voir 3 numéros du spectacle.
Je vous avait promis du Grease en veux tu en voilà, alors si vous ne frôlez pas encore l’indigestion, suivez moi et je vous raconte tout ça !
Le spectacle :
En toute objectivité : J’ai adoré !
C’est frais, ça chante, ça danse, ça joue la comédie (oui oui tout en même temps !). Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sentent bon le sable chaud ils sont doués, investis et complices.
Je vous avait déjà dit par ici et par là que je trouvais le casting très réussi : je confirme. Alyzée Lalande est parfaite en Sandy, elle lui apporte un côté moins gnagnan, qui permet de mieux appréhender l’évolution du personnage, et moderne.
J’ai beaucoup rit sur les deux trois piques lancées a Danny et qu’on aurait pu TOUTES lancer.
Quant à Alexis Loizon, il est Danny, il est Travolta (de l’époque hein, parce que celui d’aujourd’hui…). Il réussi d’ailleurs à me réconcilier avec le personnage. On le voit, lui aussi évoluer, et se prendre en main pour plaire à sa Sandy !
Entre robes, froufrous et sourires, les personnages dits « secondaires » se détachent nettement. Comme le veut la comédie musicale originale.
A chacun son histoire dans l’Histoire.
Les Froody (Frenchie – Florie Sourice et Doodie – Doryan Ben) et leur milkshake sont touchants. On comprend mieux le parcours de cette jeune fille qui veut… changer le monde… devenir esthéticienne et ce jeune homme un peu timide qui se révèle par un solo majestueux a fiche des frissons. Bravo Doryan ! D’ailleurs, si tu passes par là, ça fait quoi d’occuper tout seul avec une guitare la scène de Mogador ?
Rizzo (Emmanuelle N’zuzi) et Kenickie (Yanis Si Ah), le couple tumultueux, le je t’aime moi non plus, la fierté avant les sentiments (qui ne sont jamais bien loin).
Ces deux là font d’ores et déjà partie de mes chouchous. Emmanuelle m’avait déjà conquis sur Cats grâce à ses talents de danseuse, mais elle m’a carrément laissé bouche bée, joues ruisselantes avec le solo de Rizzo.
Yanis est un jeune artiste complet à suivre de très près tant il est bluffant et expressif ! Un Kenickie plus vrai que nature. Il est simplement parfait.
Eugène et Miss Lynch … Que dire…
Inexistant dans le film Eugène devient le complice (ou le chouchou mais chuttt faut pas le dire) de la directrice de Rydell. Rire et complicité. « De l’amour derrière l’humour » dixit Céline Groussard alias Miss Lynch. En revanche, il est la cible privilégiée de ses petits camarades.
Leurs apartés, devenus le fil rouge très attendu du public, naviguent entre musique et impro. Entre chorale (polyphonie en solo) et duo comique. Le lien entre toutes les scènes de l’histoire et permettent d’apporter un brin de fraîcheur et de nouveauté à une histoire déjà trop bien connue.
Mention spéciale à Sébastien Lemoine, qui inteprète avec brio, humour et swing Vince Fontaine et Teen Angel (d’ailleurs mention spéciale à la version française de Beauty School Dropout qui est un délice !) et que j’ai eu la chance d’interviewer Son parcours mérite le détour !
On se retrouve vraiment au milieu de cette bande de copains et de leurs préoccupations des années 50 (pas si loin de celles d’aujourd’hui finalement), l’amour, la réputation, l’avenir, grossesse non désirée, sexualité, rivalité.
L’adaptation
Bien évidemment nous sommes en France, alors les textes sont.. en français.
Du moins les chansons nécessaires au fil narratif.
Grease is the word, The one that I want, les refrains de Summer nights eux restent en anglais.
Pour le reste, rassurez vous, ça ne choque pas.
Pourquoi ? Et bien parce que Nicolas Engel a fait les choses bien, et les sonorités sont respectées. Les « Aïl aïl aïl » de Sandy, les « youuuu » de Hopelessly devoted to you (ma plus grande crainte pour être honnête) devenu « Je ne peux me passer de nous ». La seule avec laquelle j’ai vraiment du mal c’est Grease Lightning (désolée Nico, même avec ton explication (son interview arrive très vite) : vocabulaire compliqué et désuet de la version anglaise), mais là je perds et l’instru et la choré qui me font délirer sur ce passage du film.
Pour les puristes qui veulent quand même leur « anglais chéri » (ou pour les touristes/étrangers/anglophones) des écrans de surtitrage sont installés de part et d’autre de la scène, et tout le spectacle (texte original des chansons inclus) y défile.
Ces écrans sont visibles depuis la corbeille et le balcon, un peu moins depuis le devant de l’orchestre, et ne gênent pas si on ne veut pas les voir (deuxième crainte envolée).
On y va pour ?
La jeunesse, la fraîcheur, le talent. L’orchestre, vraie valeur ajoutée des productions Stage et surtout pour la première fois sur scène !
On retrouve parfaitement le film qu’on a aimé, en mieux ! Bravo à toute l’équipé, vous faîtes honneur au monde de la comédie musicale et au lieu qui vous accueille (oui je l’aime ce théâtre…).
Bon inutile de vous dire que j’y retourne très vite, mais en simple spectatrice cette fois (désolée bébé Blog, tu resteras à la maison).
Merci pour le clin d’oeil, je me sens un peu inopportun aux côtés du génial Alexandre, mais ça me fait bien plaisir. Et merci de si bien rendre justice à ces talentueux filles et garçons
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Ohhh merci d’être passé par ici ! Vous êtes tout à fait légitime aux côté d’Alexandre ne vous en faire pas ! Ce duo improvisé était tout à fait charmant et nous a montré (une fois de plus ) l’importance d’une équipe soudée que ce soit sur scène ou hors scène ! Merci encore pour cet accueil et ces formidables moments partagés
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😍😍😍
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Je suis passée par la critique et je sais comme il est difficile de réussir à tout dire, j’adore que tu insistes sur chaque duo et que tu y inclues Eugène parce que…parce que pour moi c’est un des éléments phares du spectacle (Alex si un jour tu me lis) !
Pour les photos, je les découvre, elles sont magnifiques, sans ton petit tag on pourrait croire qu’elle viennent du site de Mogador (comment ça j’ai triché en allant les chercher là bas ? Bah oui mais j’avais pas le choix). Encore une fois beaucoup de fraicheur dans tes mots et je te suis reconnaissante de m’avoir emmenée avec toi… Pour le reste tu sais tout, bravo !
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Je déteste faire les critiques … j’ai l’impression d’enfoncer des portes ouvertes … de répéter tout ce qui a déjà été dit … et surtout (ce qui n’est pas le cas ici) comment on fait quand on a pas aimé !!! Chaque duo est important … tant par le talent que désormais dans mon petit coeur … j’ai encore quelques pépites a retranscire pour ce spectacle …
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