Et voilà, nous sommes pile poil un an après ma reprise en main, après que j’ai eu le déclic de perdre du poids et retrouver ma silhouette à moi.
Où j’en suis ? Est-ce que je tiens toujours le choc ? Quelles sont les habitudes (bonnes ou mauvaises) que j’ai gardé ? Avouez que vous mourrez de savoir si j’ai repris du poids ou pas !
Normal c’est la question qu’on se pose toutes lorsqu’on attaque une phase minceur dans notre vie !!
Allez, je vais tout vous raconter, et sans tricher, même si ça ne me mets pas toujours en valeur !
Bon, je vous racontais par ici quel plan d’attaque j’avais mit sur pieds pour perdre les 10 kilos (et des cacahuètes) qui me rendaient chafouin.
Voici le temps du bilan, car pour vous, comme pour moi il est intéressant de savoir où j’en suis et si la méthode que j’ai utilisé est vraiment efficace.
Alors j’aurai tendance à dire oui !
Mais en nuançant un peu, parce qu’il m’arrive de ne pas être super rigoureuse.
Je ne me pèse plus depuis que j’ai atteint mon objectif « balance » (d’ailleurs elle est partie à la poubelle pendant ma phase de tri !).
Je me concentre désormais sur l’objectif « silhouette ».
Bah oui, 1 kg de gras ou 1 kg de muscle c’est toujours 1 kg sur la balance.
Alors qu’en réalité, le muscle prend moins de place que le gras et donc rend la silhouette plus fluette.
Alors parmi les habitudes alimentaires j’ai gardé le salé le matin. Et je ressens même une petite frustration quand, en rade de fromage, ou en joker, je mange sucré !
Je ne mange toujours pas de dessert le midi ! En revanche, parfois le soir, une petite glace ou un petit plateau devant la télé, un petit fruit en hiver… Plaisir coupable.
Le problème c’est que le sucre appelle le sucre. Alors pour ne pas craquer je garde mes bonnes habitudes « courses » et n’achète rien de compromettant.
Mais finalement, on se désintoxique assez bien des sucres raffinés.
Je fais l’essentiel de mes courses au marché (fruits, légumes, viandes poissons), mon bébé congélateur est devenu mon meilleur ami, et je n’achète en supermarché que les produits non périssables et stockables ce qui fait que je n’y vais plus si souvent (ça évite aussi pas mal les tentations). #EconomiesEtRegimeEnMemeTemps.
Je mange toujours à ma faim, je ne prive mon corps de rien d’essentiel pour lui, je fais toujours très attention au gluten à cause du Gremlins, c’est déjà suffisamment difficile et frustrant.
Je crois aussi, enfin je suis même certaine, mais maintenant que je me sens bien dans mon corps, je commence à me sentir mieux dans ma tête (enfin à moins le détester ce fichu corps : Je l’aime toujours pas il est ingérable : cheville, gremlins, ovaires, boulimie, yeux, hormones au fonctionnement plus que personnel…) mais du coup, l’essentiel étant, que je me réfugie beaucoup moins dans la nourriture Doudou.
J’ai quand même parfois des pulsions qui me font passer par la superette du coin en rentrant…
J’essaie de prendre des avocats ou des petites choses comme ça… Ou alors mon pêché mignon de fin d’été : mélanger du Saint-Moret avec de la ciboulette, du poivre et du thon en miettes…
Avec des galettes de riz c’est addictif… Et c’est aussi une bonne petite recette en apéro avec des légumes à croquer ! Allez hop la p’tite recette healthy et gluten free c’est cadeau…
Je disais donc, que sauf exceptions (et bonnes grosses journées de m*ù$e), je contrôle beaucoup mieux mes grignottages, mes craquages etc…
Je sors, j’ai une vie sociale et gourmande (pour celles et ceux qui sont passés par mon Instagram, vous avez même pu apercevoir des Burgers, des apéros…), mais plus maîtrisée, mois anarchique (oui oui la planche du mardi avant la danse TOUTES les semaines, les apéros d’entracte au Casino de Paris, et les gros craquages mal-bouffe d’après spectacles c’était de l’anarchie).
Je me régale toujours de ma petite collation d’après-midi avec mon thé, mon petit chocolat noir et mes fruits ou fruits secs (les noix de Macadamia… une tuerie).
Entre temps je me suis octroyée des petits plaisirs barres protéinées venues directement des États-Unis pour les jours où vraiment je n’avais ni le temps ni le courage de contrôler c’est parfait (en vradrouille aussi c’est pratique, surtout quand on ne sait pas quand, quoi et comment on va pouvoir manger).
Oui oui vous avez bien lu, il y a des jours où on a pas le courage, ni envie…
Bon bah là, faut malheureusement se faire violence pour ne pas tout ruiner. Après les fêtes de fin d’Année ça a été violent pour moi de m’y remettre, entre le froid, la petite baisse de moral habituelle en cette période et tout et tout bah j’avais plus envie de frites que de soupe de poireaux on va pas se mentir !
Mais on se dit que c’est pas en un jour qu’on va reprendre tout ce qu’on a perdu, il faut juste que le moment de faiblesse soit passager.
Et la culpabilité n’aide pas aller mieux. Oui j’ai mangé ce burger (et punaise qu’il était bon, c’est que ça court pas les rues les burgers sans gluglu), non je ne vais pas faire un jeûne le lendemain, mais bel et bien reprendre mes bonnes habitudes comme si rien ne s’était passé.
Et bouger… Car le secret est là, comme pour la bouffe il ne suffit pas de compenser un écart par une double dose, votre corps de va rien comprendre, à plus forte raison si vous n’êtes pas dans la compétition ou le sport à haut niveau. Tout ce que vous allez gagner c’est une blessure et de la démotivation.
Mercredi vous n’êtes pas allé faire du sport, d’accord, mais jeudi, on y va, on ne fait pas grand chose s’il le faut, mais on y va, le but c’est de ne pas retrouver nos mauvaises habitudes, et vous verrez que finalement une fois que vous y êtes, bah vous allez la faire votre séance… et avec motivation en prime !
Petite astuce numéro 4.200 : ayez toujours un sac de sport prêt à l’emploi : Baskets toujours dedans. Une paire de chaussettes. Une tenue propre et une serviette. Une petite trousse avec votre carte d’accès et le cadenas pour le casier. Comme ça, y a plus qu’à l’attraper sans courir pour tout rassembler.
Ça serait dommage de tout gâcher non ?! Parce que l’air de rien, on en a fait du chemin en un an…
C’est mon petit secret en cas de coup de mou..
Quel que soit le domaine d’ailleurs, je me pose, je chouine un bon coup (oui il faut chouiner c’est bon pour ce qu’on a, puis ça évacue), puis je me retourne (oui je te vois lever les yeux aux ciel en mode faut pas ressasser le passé), et…
L’air de rien je regarde tout ce que j’ai déjà vécu, tout ce à quoi j’ai « survécu » alors que je me noyais parfois sous les pensées négatives…
Et surtout il m’a fallu apprendre à regarder mes réussites, même si elles n’étaient pas à la hauteur du résultat attendu, même si j’ai toujours mon côté perfectionniste (ou les gens… quel enfer ces gens…) qui me dit « t’aurai pu mieux faire ».
Bah le résultat en l’occurrence, c’est que mes 10 kilos je les ai perdu… seule…
Que mes miches, j’ai trouvé la motivation de les bouger… seule…
Et qu’en chemin j’ai rencontré pleins de gens motivants et inspirants…
J’ai rencontré des gens dans la même galère, donc on s’est soutenus… et on se soutien encore… Sans se mettre de pression… Avec bienveillance…
Parfois des paroles inattendues sont venues de gens tout à fait improbables et m’ont boosté puissance 10 (encore merci F. si tu repasses par là…)
Il y a même eu des paroles blessantes (jamais assez mince, jamais assez musclée, jamais assez féminine, jamais assez sexy) venant de gens dont je n’avais cure de l’avis, paroles qui m’auraient blessées fut une époque, mais auxquelles j’ai résisté…
Je vous en avait même fait un article « Comment séduire une femme ?«
Bon, je ne vais pas vous mentir, ce ne fut pas de tout repos. Il y a eu des périodes ou je perdais moins vite, où mon corps mettait plus de temps à se transformer, mais c’est normal. C’est l’accoutumance. Il ne faut persévérer, bosser plus dur au sport, ou peut-être changer de méthode et ne pas hésiter à consulter un coach.
Et surtout ne pas faire comme moi et partir dans la quête du allez je perds encore 5 kilos et je m’arrête…
Parce que oui je m’étais confiée la mission divine de perdre 10 kilos + 5… Mais bizarrement, retrouver les photos où je pesais 55 kilos a eu l’effet inverse à celui escompté.
Voyez-vous même, j’ai le visage tout triste c’est pas jouli jouli hein…
Enfin moi je ne me reconnais pas (surtout sans mes tatouages !)…
Les formes qu’il me reste aujourd’hui, je les aime bien. Elles font partie du package.
Alors chouchouter mon corps : oui.
L’entretenir : Oui. Le muscler : oui.
Arrêter de lui faire du mal : aussi.
Mais chercher encore plus de minceur : c’est pas le but.
Même si on ne s’aime pas beaucoup tous les deux, je ne l’échangerai pour rien au monde ce corps.
Parce que l’air de rien, vu le nombre incroyable de personne qu’il y a en salle de sport (et avec des physiques tellement différents les uns des autres, avec pour seul objectif, changer ou améliorer…), ou chez les chirurgiens, ou chez les psy…
Celui-là ou un autre… autant apprendre à faire avec non ?
Alors oui je vous vois arriver de loin avec vos :
« mais t’es mince, alors tu peux dire ça » : je regarde une forêt noire j’ai pris 2 kilos, et pour la société actuelle je ne suis pas mince du tout, et j’m’en fou…
« nan mais si j’avais ton corps… » : bah prends le…
Mais tu prends les décolletés vides et les pantalons bien remplis (quoi que harmonieusement remplis), mais trop courts…
Tu prends les tendinites, les entorses, les hanches qui se déboitent, le Gremlins cœliaque, les kystes sur les ovaires, la myopie, les lentilles et le brouillard quand t’as pas tes lunettes, tu prends la peau mi-grasse mi-chelou, les dents qui se disent merde dans une couleur « ni fait-ni à faire »…
Tu prends tout… même la mémoire d’éléphant qui te permets de te souvenir des moqueries de Y. en 1998 alors que lui clairement ne se souvient même plus de ton existence…
Parce que l’air de rien, je suis un peu Madame Tout le Monde, ultra complexée de nature.
J’ai juste développé des techniques de Sioux pour, soit détourner l’attention, soit mettre en valeur ce que j’ai…
Mais je ne le changerai pour rien au monde…
Finalement m’en fou des seins plus gros…
J’ai jamais eu à me plaindre de mes fesses…
Je le fais joli avec des habits adaptés à lui (et pas l’inverse)
Et quelque part je suis sûre qu’un jour on s’entendra bien…
Alors voilà, un petit avant après honnête, sans gaine et sans reproches.
Aujourd’hui je ne considère plus que je fais des efforts, je prends plaisir à retrouver mon corps, et à mieux me nourrir, moins souffrir aussi.
On peut même inscrire cette perte de poids comme la première étape vers le minimalisme, car j’ai dü faire des tris drastiques dans ma cuisine.
Acheter moins et mieux.
Je ne sais pas où j’en suis question poids (si je me pèse chez mes parents cet été je vous le dirai sur Instagram) mais question silhouette on est toujours pas mal du tout, donc je suis satisfaite de mon année !
Bon il me reste encore quelques jours pour vous présenter mes Voeux mes Paillettes, promis je vais le faire… Peut-être au dernier moment en fait… Voire même je vais un peu dépasser… Mais après, tout, ça aussi on s’en fou !
Bravo 🎈
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C’est un magnifique resultat final.
Il est vrai qu’il faut de la volonté pour atteindre ses objectifs. Alors chapeau bat.
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Merci beaucoup ! J’avoue que je ne me suis pas aperçue tout dessuite de tout ce que cela impliquait. je n’en parle pas forcément ici parce que je pense que c’est l’aspect purement « alimentaire » et « visuel » qui intéressait les gens, mais j’ai dû aussi passer par toute une phase psychologique inattendue pendant que mon corps changeait… peut-être que j’en parlerai si cela intéresser du monde ! En tous cas merci pour ton petit mot :*
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👌
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Merci beaucoup !
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